Historique des projets

Les partenariats passés

Le CARI a participé à de nombreux projets au niveau régional, fédéral et européen.

Principaux projets régionaux

Projets d’div class="encadre"><pment
À partir de 2009, des {{plans d’div class="encadre"><pment du secteur et d’aide aux apiculteurs wallons ont été mis en place par le CARI avec l’aide de la Région wallonne :

  • Période du 01/01/2009 au 31/08/2010 : « Plan d’accompagnement des apiculteurs wallons face aux nouveaux défis de leur secteur » (dossier n° D32-2948) ;
  • Période du 01/04/2011 au 31/03/2013 : « Plan d’accompagnement des apiculteurs wallons face aux nouveaux défis de leur secteur » (dossier n° D32-0041) : Plan Maya, mise en œuvre de l’opération « ruches - reines » dans les ruchers-écoles avec 750 ruches distribuées à autant d’élèves et 150 ruches installées en permanence dans les ruchers-écoles participants ;
  • Période du 01/04/2013 au 30/09/2015 : « Valorisation du patrimoine apicole wallon » (dossier n° D32-0151) ;

Ces différents plans d’aide aux apiculteurs de Wallonie ont permis de mettre en place une structure d’accompagnement au niveau de la formation, de l’information, de l’aide structurelle et sanitaire pour le bénéfice du secteur apicole. Ce projet porte le nom de Bee Wallonie. Il est porté par deux partenaires, le CARI et le CRA-W. Le projet Bee Wallonie 1 a eu lieu de 2017 à fin 2021. Il est prolongé par le projet Bee Wallonie 2.

Apiculteur dans un rucher
Apiculteur dans un rucher

Projets sanitaires

Période du 01/04/2012 au 30/12/2013 : Projet d’« Approche expérimentale des mortalités inexpliquées des colonies d’abeilles en Wallonie » (dossier n° D32-0075). Projet porté par le CRA-W et le CARI. Résultats publiés dans la revue Plos One (Simon-Delso N, San Martin G, Bruneau E, et al. (2014) Honeybee Colony Disorder in Crop Areas : The Role of Pesticides and Viruses). Résultats majeurs :

  • Virus : les analyses virales, initialement confiées à l’UlgABT, ont finalement été effectuées par National Bee Unit laboratory, Food and Environment Research Agency (Sand Hutton, York, United-Kingdom). Les résultats montrent que les virus ne semblent pas expliquer les dépérissements observés dans cette étude.
  • Contaminants : une corrélation étroite a été identifiée entre le nombre de fongicides retrouvés dans la ruche et la probabilité d’effondrement de la colonie.
  • Occupation du sol : la probabilité de dépérissement augmente avec la surface occupée par les grandes cultures autour des ruchers (relation inverse observée avec les prairies).

Période du 01/10/2014 au 30/06/2016 : Projet d’« Analyse complémentaire des résultats obtenus lors du projet : Approche expérimentale des mortalités inexpliquées des colonies d’abeilles en Wallonie » (dossier n° D32-0221).
Recherche d’un lien entre les contaminations observées sur le pollen de trappe et l’occupation du sol autour des ruchers.
Résultats : publiés en juin 2017, les résultats ont montré que des pesticides appliqués à des cultures dites « non attractives pour les abeilles », comme les céréales et les betteraves, et donc considérées comme présentant un risque négligeable pour la santé des abeilles, peuvent être une source d’exposition à travers les semences, les dérives en bordures, les cultures suivantes.

Période de 2017 à 2019 : Participation au projet PolBEES porté par le CRA-W. Le projet visait à étudier l’impact de 2 facteurs suspectés d’être impliqués dans la mortalité des insectes pollinisateurs : la contamination de leurs ressources nutritives (pollen) par des pesticides et la diminution de ces ressources en quantité et en qualité.

Projets Fédéraux

Le Plan fédéral Abeilles 2017‐2019 du Service public fédéral Belge avait annoncé le lancement d’un nouveau projet de recherche intitulé BEESYN. Son but était d’identifier l’impact des produits chimiques sur la mortalité des abeilles domestiques en Belgique en tenant compte des interactions de ces produits avec les autres causes potentielles de mortalité c’est-à-dire des facteurs de stress tel que pathogènes, parasites, gestion des colonies d’abeilles, ressources alimentaires, modifications climatiques.

Le projet a commencé en janvier 2018 et s’est poursuivi jusqu’en 2020. Le Projet BeeSyn était coordonné par le CARI en partenariat avec le CRA-W et Ghent University.